Publié le 04/11/2025

Parole de terrain : Céline, l’économe de flux négociatrice

Céline est ingénieur Énergétique et Environnement. Après avoir travaillé 15 ans dans des conditions difficiles au sein de bureaux d’études dans le privé, la lyonnaise fait un burnout. Le métier la passionne toujours cependant. C’est pourquoi elle se redirige vers la maîtrise d’ouvrage pour continuer à exercer dans son domaine de prédilection : la thermique du bâtiment. Depuis un an et demi, la jeune quarantenaire est désormais économe de flux pour la ville de Meyzieu.

Pourquoi devenir économe de flux ?

On sait très bien depuis longtemps qu’on n’a pas beaucoup d’énergie en France : ni pétrole, ni gaz. Il faut faire quelque chose. Quand on voit tous les sinistres dans le monde en ce moment, il faut agir. On vit tous sur la même planète, on n’en a qu’une. Que va-t-on laisser à nos enfants demain ? Face à l’urgence, on ne sera jamais assez nombreux. Il faut continuer à se développer ! C’est un métier d’avenir. 

Comment aides-tu les collectivités ?

Certaines entreprises ont parfois tendance à prendre les collectivités pour des entités crédules. Elles essayent de leur vendre tout et n’importe quoi en permanence. Face à elles, il faut savoir négocier, faire preuve d’initiatives et de persuasion. Cela m’est arrivé dernièrement avec une commune que j’accompagne. J’étais en désaccord avec une boîte qui a proposé des pompes à chaleur comme solution relativement standard alors que nous avions une super nappe phréatique. J’ai donc impulsé nos recherches plutôt en direction de la géothermie. Une réflexion que les élus n’auraient pas pu entamer seuls. Le but est aussi de dépenser l’argent public au bon endroit et de réaliser des économies vertueuses. Mon rôle est aussi de sensibiliser les usagers des bâtiments aux économies d’énergie. On peut tous faire quelque chose à notre niveau. Un économe de flux doit enfin assurer le confort de tous et mobiliser chacun aux enjeux du changement climatique, à l’adaptation aux températures extrêmes par exemple. 

Et les femmes dans tout cela ?

Le métier d’ingénieur n’est pas valorisé pour les femmes. Ce n’est pas toujours encouragé parce qu’on laisse entendre qu’une femme va devoir bosser 50 heures par semaine et que ce n’est pas compatible avec une vie de famille. Je ne suis pas d’accord. J’ai une fille de 19 ans et je l’ai élevée seule. À un moment donné, il faut faire bouger les lignes. 

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