Adapter les écoles primaires aux vagues de chaleur
Pour toutes les étapes de votre projet, nous pouvons vous mettre en relation avec des conseillers.
Face à l’intensification des vagues de chaleur, le sujet de l’adaptation des écoles primaires est central. Les périodes de canicule peuvent entraîner des conséquences graves sur la santé, en particulier pour les enfants, qui font partie des publics vulnérables.
L’intensification des périodes caniculaires, d’année en année, amène ce sujet à un point particulièrement critique, avec notamment la fermeture des établissements scolaires dans les moments les plus chauds.
Du fait du dérèglement climatique, les vagues de chaleur sont amenées à être plus intenses, plus longues, et à survenir sur une période de l’année plus étendue, de mai à octobre, dans l’ensemble des régions (scénario +4°C de la TRACC).
D’année en année, la situation devient de plus en plus préoccupante.
Les écoles publiques, pour la plupart très peu adaptées aux épisodes climatiques extrêmes, nécessitent une attention particulière.
Ce sont souvent des bâtiments anciens, peu isolés, mal ventilés, dont l’inertie thermique est faible. Les conditions d’accueil y deviennent rapidement inconfortables, voire dangereuses, en période de forte chaleur.
En appliquant des gestes simples mais efficaces, comme la protection solaire, la ventilation nocturne et l’utilisation de brasseurs d’air, il est possible de limiter la montée en température dans les locaux et d’améliorer le confort des enfants. Ces leviers permettent d’assurer un environnement plus supportable pour toutes et tous et de limiter l’impact des canicules sur les activités scolaires.
Au-delà des solutions matérielles, une bonne organisation (décalage des horaires de cours, migration des activités dans des zones plus fraîches de l’école ou de la cour) peut également permettre d’assurer la continuité pédagogique, même pendant les pics de chaleur.
Ces solutions existent, elles sont éprouvées. Pourtant, leur mise en œuvre reste rare. Les vagues de chaleur sont encore trop peu anticipées, et les réflexes d’adaptation encore peu intégrés dans le fonctionnement quotidien des écoles. Car les freins à l’adaptation ne sont pas seulement d’ordre technique ou budgétaire, ils sont souvent organisationnels. C’est précisément le cœur du projet RACINE : identifier ces freins organisationnels, en comprendre les mécanismes, et tester des méthodes concrètes pour les dépasser.
Crédit photo : @Alex Bonnemaison
Pour accompagner les écoles et les communes dans cette stratégie d’adaptation complexe, nous avons lancé le projet RACINE : Recherche sur l’Adaptation aux Canicules à l’Intérieur de Nos Écoles.
Ce projet de recherche-action (recherche menée directement sur le terrain) a pour objectif d’identifier les freins à l’adaptation, en particulier les blocages organisationnels, et d’expérimenter sur le terrain des solutions concrètes pour les dépasser.
RACINE repose sur une démarche lowtech, collective et interdisciplinaire :
RACINE ne s’intéresse pas seulement à ce qu’il faut faire, mais aussi à comment et avec qui le faire. L’enjeu est de créer des organisations plus résilientes, capables de s’adapter efficacement à l’évolution du climat.
Concrètement, une personne référente issue d’une collectivité (commune, EPCI, association, etc.) déploie cette démarche low-tech au sein de l’école primaire. ACTEE l’accompagne à chaque étape en assurant sa formation, en mettant à disposition des outils adaptés et en apportant un suivi tout au long du projet.
La première vague, composée de 15 écoles pilotes, a été sélectionnée à travers un appel à manifestation d’intérêt (AMI).
D’autres vagues expérimentales viendront compléter cette première phase, avec de nouveaux AMI à venir. Cette montée en puissance progressive vise à améliorer la démarche au fil des retours d’expérience et à préparer une diffusion plus large de la méthode RACINE lorsque celle-ci sera consolidée.
Phase 1 - diagnostic
De juin à octobre 2025
Phase 2 - Formation des personnes référentes et co-construction du plan d'action
De novembre 2025 à février 2026
Phase 3 - Mise en œuvre du plan d'action
De mars à mai 2026
Phase 4 - mesures et suivi
De juin à septembre 2026